Fish chercherait-il une nouvelle rivière éloignée de son bocal Pop - Prog ?
Pourquoi , les multiples écoutes de ce dernier album ne m'ont toujours pas entièrement convaincues ? La raison me semble évidente . Là où Sunsets on Empire visitait les sommets de la meilleure POP à consonance Progressive , dans une recherche de perfection harmonique enrobée d'une homogénéité totale , Raingods explore de multiples directions fluviales et laisse quelque peu l'impression qu'il s'est perdu en chemin . La diversité des titres efface toute notion de repère et on ne sait pas vraiment si l 'on écoute un album POP ou un album PROG !
FAITHHEALER s'avère un titre exemplaire en matière de POP ROCK , avec son intro à la TURN IT ON AGAIN de Genesis , et dans le tas quelques autres sombrent un peu dans la facilité . Quand on connaît le talent de celui qui restera dans les esprits le chanteur de MARILLION, il est plutôt normal de lui demander du saumon à la place du poisson panné ! Perplexe , très perplexe ! ! ! (. . . . )
Dur pour moi d'avoir à dire la vérité , d'autant que PLAGUE OF GHOST qui fait quand même près de 26 minutes empêche la noyade en relevant considérablement le niveau (D'eau) , sans pour autant en faire une boisson indispensable, malgré le magnifique Waving at stars qui débute comme le Cloudburst flight de Tangerine Dream et inspiré ( emprunté? ) à PINK FLOYD ( Welcome in the machine ) , Que dire de plus , que c'est quand même un album de FISH , ( Qui fait partie de mes artistes préférés ) , qu'il n'est pas du tout mauvais ( et c'est bien là son principal problème ) , dont le côté « PATCHWORK » empêche une accroche qui aurait du être sienne . C'est pourtant l'un de ses meilleurs albums, mais qui ne relèvera à aucun moment les sommets atteints par VIGIL où encore Sunsets on Empire . Oui , malgré cette suite de 26 minutes qui était annoncée comme un événement qui n'aura pas lieu , Raingods with Zippos n'est toujours pas le chef d'œuvre progressif tant attendu que Fish peut facilement nous donner . La prochaine fois peut-être ! Un très bon album sans le moindre frisson épidermique, dommage car je pensais , parler ici d'un des événements du trimestre , mais j'ai bien l'impression que le 14 Juillet lui a volé la vedette .

Reviewer : Thierry Guilleminot .

1st Publishing : 1999

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